le viaduc de Millau au loin sous la pluie
Grotte du Grand Roc Les EYZIES Cette région, entre les EYZIES et Périgueux comporte de nombreuses grottes à visiter.
Après Angoulème, j'attrape une voie rapide. La Rochelle est indiquée. Je roule .... roule ... Puis, plus de panneau " La Rochelle " ... Je continue.. Il est plus de 21h et je roule depuis 8h30 du matin. Il fait nuit, je ne vois plus la carte qui est posée sur le siège passager. Je ne prends pas la direction de Rochefort, ni Niort plus loin et je m'arrête à une cinquantaine de kms de Poitiers !!! Juste avant le village " Vivonne ". Je dors sur une aire de la voie rapide entre les poids lourds. Il est 23h20 et je suis exténuée.
Le lendemain, je rattrape la D 742 de Vivonne vers Lusignan direction Niort puis La Rochelle ...
le port de la Rochelle, la vieille ville.
Après une visite matinale à la Rochelle, je poursuis mon escapade vers l'île de Ré. Je me dirige vers le pont menant à l'île ... et c'est l'afflux touristique ! Un bouchon devant le péage pour accéder au pont de Ré.
Au dessus des toits des voitures, j'aperçois le pont.
Il fait chaud, le temps est orageux. Tout le monde veut gagner un cm, force un peu le passage, attend, recommence de plus belle ...
Le péage à l'entrée du pont de Ré est de 14 euros pour accéder à l'île.
ça y est, enfin ! J'accède au pont.
Premiers pas sur l'île de Ré.
Optique : 2 lentilles à 8 panneaux au 1/8. Focale : 0,50m. Eclairage par deux lampes halogènes 500W. Portées : 24 milles. Hauteur de la tour : 57m.
" Cette obscure clarté qui tombe des étoiles. Enfin avec le flux nous fait voir trente voiles ..."
Corneille, Le Cid, acte IV, scène III
Monter dans le phare de la baleine, ça se mérite : 257 marches ! 3 euros l'entrée.
C'est parti pour l'ascension !
Voici le point de départ...
... et l'arrivée en haut du phare.
Et entre les deux, un superbe escalier hélicoïdal et .. des marches.. encore des marches !
Amateurs de step, bonjour !
Les escaliers dans le sens de la montée
Ah ! Je vois le sommet ! Suis-je presque arrivée ?
Et non ! Il reste deux échelles : une allant à la pièce du gardien du phare, et la deuxième pour le sommet du phare !
Et là ... l'indescriptible sensation de liberté, de beauté ... les cheveux au vent :-D quel bonheur !
Tout au loin, sur le parking à droite est garé mon van ^^
Bon ben c'est pas le tout, mais il faut redescendre ... les deux échelles puis l'escalier en colimaçon. J'attends que la plupart des personnes soient passées pour prendre les photos.
Derniers clichés du phare avant de partir.
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Le Grand Phare des Baleines
Construit en 1854 par l'architecte Léonce REYNAUD
Le premier phare des Baleines n'étant plus suffisamment efficace, et de portée trop limitée, on décida la construction d'une tour beaucoup plus haute, soit à proximité de la Vieille tour, soit en mer, sur la pointe rocheuse des Baleines.
Le grand phare des Baleines a été construit dans le cadre du grand programme de 1825 établi par le Service des Phares et Balises sous l'impulsion de Léonce Reynaud. Ce programme prévoyait, entre autres, la construction de grands phares d'atterrissage qui permettraient à tous les marins abordant les côtes françaises de voir une lumière où qu'ils se trouvent.
Dès 1849, on commença simultanément la construction du grand phare actuel et celle d'un phare de troisième ordre en mer, le phare du Haut Banc du Nord, appelé aussi phare des Baleineaux.
Allumé en 1854, le phare des Baleines a fonctionné au pétrole jusqu'en 1882. Il a ensuite été doté d'une centrale de production d'énergie électrique à vapeur vers 1904. Enfin, il a été raccordé au réseau électrique après la seconde guerre mondiale.
Le grand phare des Baleines est un phare de premier ordre, dit aussi phare d'atterrissage. Il est équipé d'optiques de Fresnel, toujours en service, dont la taille permet d'éclairer le plus loin possible.
Le bâtiment est une tour octogonale en pierres apparentes (calcaire de Crazannes, de Saint-Vaize et du Douhet). Le soubassement a été réalisé en granit bleu de Kersanton.
Sur le site du phare des baleines, j'emporte avec moi quelques souvenirs :
des caramels au beurre salé, des biscuits aussi au caramel beurre salé et quelques bières artisanales du coin. Je ne suis pas amatrice de bières, mais je sais déjà à qui ça va plaire :-)
Je continue ma visite de l'île vers la pointe : Les portes en Ré.
Une aire pour camping car est là, c'est 18 heures, j'ai encore bien roulé aujourd'hui et il serait raisonnable de me poser pour la nuit.
Je me gare, vois qu'il y a un branchement électrique pour recharger mes batteries de tel, appareil photo etc.., des sanitaires ( pas de toute propreté mais bon ). Je suis à la pointe de l'île, c'est beau et je suis en sécurité avec les campings cars pour passer la nuit.
Je sors ma rallonge, branche mon van à la prise et hop, mauvaise surprise, cela ne marche pas ... le branchement électrique est hors service. Payer 15 euros la nuit sur cette aire sans électricité ne vaut pas le coup. Je visite le coin et je repars à la recherche de campings qui sont moins chers pour les mêmes prestations.
La visite en image :
l'activité principale à la pointe est de ramasser des algues et des coquillages à marée basse.
Un peu de culture sur le coin :
L'aire de repos ne me convenant pas, je reprends la route. Il n'y a qu'une route principale faisant le tour de l'île de Ré. Dès 16h, les touristes repartent tous et c'est le bouchon jusqu'à pas d'heure. Je m'arrête à pratiquement tous les campings sur ma route sans résultat ... tout est plein !
Sur ma route, je croise ce beau moulin, des marais salants, des parcs à huîtres etc ...
Je retourne donc au début de l'île de Ré, à Rivedoux, près du pont de Ré. Je me gare sur le parking au bord de la plage. Un camping car est déjà là, Je demande au couple si on ne risque pas de se faire déloger à 23h car c'est interdit aux campings cars. Ils passent la nuit ici aussi. Dans la soirée, plusieurs campings cars viendront se joindre à nous.
J'en profite pour longer la plage, les pieds dans l'eau et ramasser quelques coquillages jusqu'au coucher du soleil.
On est mardi soir.
Moi qui aime les mers, océans démontés, je n'aurai eu que de la marée basse et de légères vaguelettes de 5 cm à tout casser !
A mon arrivée sur le parking, je monte le lit histoire d'être tranquille la nuit tombée. Je tire donc le siège avant, trop, et trop brusquement, de biais ... Le siège se bloque. Il sort de ses rails et se coince. Impossible de le bouger. Ni d'en faire un lit, ni d'en refaire un siège .. J'hésite, puis n'arrivant à rien, je demande au camping car voisin de m'aider. Le monsieur prend un tournevis avec lui pour remettre le siège dans les rails. On pousse, tire, essaie encore ... c'est remis d'un côté. On recommence un bon moment .. ça y est ! c'est réparé. Il faudra que je mettre un peu de graisse sur les rails pour ne plus avoir à forcer et tout démonter !
ouf !!!!
Du coup, pour m'éviter une nouvelle déconvenue, je sors ce qu'il y a dans le premier placard ( bloqué lorsque le lit est fait ), je mets tout ailleurs et je monte le lit !
Je roulerai comme ça le restant du séjour malgré l'interdiction de rouler le lit fait et je ne touche plus à rien !!!
Le lendemain matin, j'aurai peu de temps pour prendre des photos au réveil avant que la pluie n'arrive. ( il est prévu deux jours de pluie sur l'île ). J'en profite aussi pour faire les niveaux ( il manquera un peu d'huile et du liquide de refroidissement ). J'irai ensuite demander à recharger mon téléphone ainsi que mon appareil photo au bar du coin :
" l'oasis ". J'ai eu un accueil très chaleureux, aussi, je leur ai pris un thé ( earl grey bien sûr et une gaufre à la confiture de fraise en guise de petit déjeuner ) en échange du service. Je suis restée à l'abri dans le bar toute la matinée à discuter et lire le magasine municipal de la ville pour me documenter.
Voici les quelques photos prises avant la pluie ( diluvienne ) qui durera jusqu'en début d'après - midi. Puis reviendra plus tard dans la journée.
Nous sommes mercredi.
Je reste mitigée sur cette île et l'idée que je m'en faisais... Certes, j'ai aimé l'ascension du phare, la beauté de quelques coins comme la pointe à " Les Portes en Ré " mais je m'imaginais une île plus sauvage, plus de vélos ( même s'il y en a beaucoup ). Chaque route est bordée de pistes cyclables ce que je trouve génial pour flaner et visiter l'île. Mais ... il y a beaucoup de touristes et de véhicules ... beaucoup trop ... et j'en faisais partie.
Une accalmie vers 11h30 me permet de reprendre le volant : direction l'île d'Oléron.
Sur la voie rapide entre l'île de Ré et l'île d'Oléron, un important accident de la route bloque la circulation. Cela se traduira par 1h30 de bouchon ( circulation arrêtée ), des dépanneuses, pompiers et ambulances essayant de se frayer un chemin entre les véhicules, un combi vw obligé de se mettre sur la bande d'arrêt d'urgence afin d'attendre que ça se débloque car le moteur chauffe.
Ils nous dévieront par une bretelle afin de rejoindre la voie rapide 500 mètres plus loin au niveau de Rochefort. Une image qui fait ralentir car froid dans le dos : une twingo dont les passagers ont été désincarcérés contre une tigan vw.
Je poursuis ma route, et l'ensemble des véhicules roulent à basse vitesse malgré la voie rapide.
Par la suite, je m'arrête à la pointe de la fumée à Fouras.
Cette pointe est superbe. Nous pouvons y apercevoir l'île d'Aix ainsi que Fort Boyard au loin. Le bord d'océan est jonché de coquilles d'huîtres. Le parking de la pointe est gratuit la première heure, il comprend des toilettes publiques gratuites, et deux entrées : une avec une barre à 2 mètres où je peux passer avec mon van mesurant 1,94 mètres, et une entrée sans barre de l'autre côté pour les campings cars.
En partant de la pointe de la fumée, je passe par la ville de Fouras par le bord de mer et je m'arrête au château Vauban. L'accès est un parking gratuit à côté du fort avec une barre à 2 mètres.
Sur le pont de l'île d'Oléron. Contrairement au pont de Ré, celui-ci est gratuit.
Arrivée de l'autre côté du pont, côté île d'Oléron. Quelques photos et un peu d'information.
Le phare de Chassiron se trouve à la pointe de l'île, sur la commune de Saint Denis d'Oléron. La pointe de Chassiron est un site naturel réservé aux piétons. L'accès au phare se fait grace à un parking gratuit avec une barre à 2 mètres. Il y a d'autres parkings accessibles aux campings cars moins proche avec une aire de vidange.
Caractéristiques du phare de Chassiron :
Feu blanc 1 éclat/10s.
Le phare actuel, allumé en 1854, remplace un édifice bâti en 1685. Chassiron est construit sur des plans d'Augustin Fresnel.
Son soubassement circulaire est rehaussé en 1855 pour créer des logements supplémentaires.
Ce n'est qu'en 1925, pour augmenter sa visibilité de jour, que le phare arbore ses bandes blanches et noires.
Optique : lentille à 8 panneaux
Focale : 0,92m
Eclairage par lampe 1500 W
Portée : 28 miles
Hauteur de la tour : 46m
Hauteur/niveau de la mer : 56m
le site est superbe. Ce phare n'a pas d'escalier en colimaçon mais il est néanmoins très beau et la vue imprenable.
Dernières prises de vues avant de repartir.
Je pars à la recherche d'un endroit pour passer la nuit. Le camping près du phare est plein. comme la veille, il est déjà tard. C'est alors que le gérant du camping m'informe qu'à St Denis d'Oléron se trouve une aire pour campings cars de 200 places.
Effectivement, cette aire est bien placée, bonne ambiance et solidarité entre campeurs, on n'est pas sur le goudron mais de l'herbe. Il y a des sanitaires, lavabos, douches, wc, machines à laver, branchements électriques pour seulement 9 euros les 24h.
Les campeurs voisins, me conseillent de protéger les prises car la pluie risque d'arriver dans la nuit. Donc, système D avec des sacs congélations !
J'ai bien fait de protéger les prises car, dans la nuit, un violent orage éclatera.
Jeudi matin, je repars de l'île d'Oléron en direction du phare de La Coubre situé sur la commune de La Tremblade.
Phare le plus élevé de la côte charentaise (300 marches), il est agrémenté depuis la célébration de son centenaire, en 2005, d'un écomusée qui retrace la vie des phares dans l'estuaire de la Gironde.
Le phare fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le 15 avril 2011.
Mis en service en 1905, sur la rive droite de l'embouchure de la Gironde, le phare actuel remplace trois édifices successifs qui seront à chaque fois rejoints par la mer. Une première maison phare est construite en 1842, lui succède une tour en bois surmontée d'une lanterne en tôle, puis une tour en pierre de taille de 50m de hauteur est érigée en 1895. Elle s'écroule en 1907. Dès 1905, la construction d'un quatrième phare débute, à plus de 1000m des côtes. Aujourd'hui, il n'est plus qu'à quelques dizaines de mètres du rivage.
Optique : tournante, lentilles à 4 panneaux au 1/4
Focale : 0,50m
Eclairage par lampe halogène1000W
Portée : 28 milles
Hauteur de la tour : 64m
Hauteur/niveau de la mer : 70m
Feu blanc 2 éclats/10s
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J'aimerai rendre hommage à ce phare. Le phare de la Coubre bénéficie, en raison de sa hauteur et de sa lampe, d'une portée exceptionnelle de 28 milles marins. Il joue en effet un rôle fondamental pour le trafic maritime dans l'estuaire. En outre, le phare de la Coubre se distingue des autres par la présence d'une « barbette », un feu secondaire rouge aux deux tiers de sa hauteur, au niveau du changement de couleur de la tour. Le phare est automatisé et gardienné, il est possible de le visiter, et de bénéficier d'une vue exceptionnelle sur la forêt de la Coubre, Bonne Anse, et l'estuaire de la Gironde. L'intérieur est carrelé d'opaline bleue. la rapide évolution des fonds et bancs de sable dans l'estuaire5 le rapproche, cependant, dangereusement de la mer, de laquelle il n'est plus éloigné, en 2010, que de 150 mètres, à marée haute. De plus, le phare est en mauvais état et présente de nombreuses fissures et infiltrations. Ce phare est majestueux, il offre une vue imprenable. Son escalier hélicoïdal offrent des couleurs d'opalines sans pareilles ! Pourtant, il n'est pas entretenu, pas repeint.. L'intérieur est délabré, de nombreux carreaux en opaline son cassés, des toiles d'araignées agrémentent les murs ...C'est dommage.u
Le bémol également c'est que le musée, et donc le phare ferment de midi à 14h. Je suis arrivée à midi et quart ....
Par contre, comme il n'y a pas beaucoup de touristes, il y a peu d'attente, les toilettes à l'extérieur du musée sont gratuites et accessibles, le parking gratuit n'a pas de barre et le prix de l'entrée est modique.
La plus heureuse; la tête dans les nuages.
oh ! Mon van garé tout en bas !!
Ma stratégie photographique, est d'avoir la patience que tous les touristes soient passés pour prendre tranquillement mes photos. Lors de la montée, la pièce du gardien du phare était bondée de monde. J'en ai profité au retour pour prendre ces photos.Elle est située entre les deux dernières échelles avant le sommet.
Une dernière photo souvenir et c'est reparti !
Faisant la tournée des phares, je me dirige désormais vers Royan pour voir le phare de Cordouan. Il parait qu'à marée basse, on peut même y accéder à pied.
Je m'arrête à Royan, demande à des personnes où se trouve le phare ( ils ne savent pas ). Je longe le quai ... je ne l'apercevrai même pas... la fatigue se faisant ressentir, je laisse tomber à regret afin de m'avancer progressivement sur le trajet du retour.
J'en ai profité pour prendre quelques photos du port, près de la criée.
Je reprends donc la route, la même qu'à l'aller mais ... à l'envers !
Le soir, je m'arrête à un camping à Vieux Mareuil ( entre Angoulème et Périgueux ). Camping calme, prometteur d'un bon sommeil réparateur. Je branche le van aux bornes électriques afin de recharger mon téléphone, mon appareil photo ainsi que mon ordinateur portable sur lequel, chaque jour, je visionne et transfère mes photos de la journée.
Le temps étant instable, je protège une nouvelle fois les extrémités des prises avec mes sacs de congélation ... à raison car il pleuvra dans la nuit.
Le lendemain matin, je repars sous la pluie. Elle m'accompagnera jusqu'à Périgueux. J'aurai ensuite une accalmie jusqu'à Gourdon où un violent orage s'abattra sur la ville médiévale avec une pluie diluvienne.
Je m'arrêterai entre deux gouttes manger au pied du menhir de Bélinac.
Ce menhir est situé à Bélinac ( commune de Livernon). H = 3,50 m; L = 1,70 m; épaisseur = 40 cm. J'ai juste le temps de me dégourdir un peu les jambes en prenant des photos qu'un violent orgae éclate, m'obligeant à repartir.
Je poursuis ma route vers Rodez. Je prends en photo, le village de Capdenac le haut.
Etant fan de l'artiste contemporain, Pierre Soulages, je souhaitais découvrir Conques car il a fait les vitraux de l'abbatiale Sainte-Foy. Ces vitraux avaient été commandés par le Ministère de la Culture et achevés en 1994.
Par aileurs, Pierre Soulages a un musée à Rodez, mais, ayant été à des expos de l'artiste à Paris, je ne m'y suis pas arrêtée.
Telle ne fut pas ma surprise en découvrant un village .. magnifique ! Ce lieu m'a beaucoup plu.
" Le bourg médiéval de Conques venu progressivement se greffer autour de l'abbaye Sainte-Foy séduit d'emblée par l'authenticité du patrimoine architectural qui le compose. Répondant autrefois à des usages collectifs ou privés, ce patrimoine s'affiche dans toute sa diversité. Le pont sur le Dourdou, la chapelle Saint-Roch, les remparts et les portes fortifiées de la ville, les fontaines publiques, le château d'Humières, les innombrables maisons dont les façades à pans de bois rythment toujours les ruelles étroites et escarpées de la cité forment un véritable musée à ciel ouvert et servent à percer le mystère du Moyen Age."
Petit bémol personnel : le site étant très touristique, l'accès à Conques est règlementé : 4 euros, qui nous donnent droit à accéder à Conques pendant un an grâce à un autocollant que l'on colle sur le pare-brise.
Mais, voyez un peu les souvenirs photographiques de ma balade :
Malgré l'aspect austère et opaque des vitraux, l'intérieur est très lumineux.
Dernier tour dans les rues de Conques avant de repartir. Ici, " la porte de fer ". Ne croyez pas que l'endroit est désert ! J'attends toujours qu'il n'y ait plus personne pour prendre mes pho
L'ayant pris en photo sous la pluie à l'aller, et de trop loin, le vendredi à 18h, je suis de nouveau près du viaduc de Millau.
Astuce : quand vous arrivez de Rodez et que vous approchez de Millau, vous tombez sur une portion d'autoroute ( aussi voie rapide ). Deux solutions : soit vous voulez passer sur le viaduc et vous passez et payez le péage soit, vous prenez la sortie juste avant, et vous rejoignez " l'aire du viaduc de Millau " indiquée plus loin, hors autoroute, pour prendre des photos comme moi !
Je poursuis ma route par le plateau du Larzac, puis les gorges de la Dourbie car je souhaite dormir dans un camping vers Le Vigan.
Très belles gorges, pour ceux qui ne les connaissent pas, je vous les recommande.
Je descends donc les gorges et voilà que mon van se met à tousser, à avoir quelques coupures qui ne me plaisent guère... Je ralentis, je laisse un peu passer les voitures .. et voilà qu'il tousse de plus belle ! Il me fera ça sur peu de kilomètres, à la descente donc. Je pense à une panne d'essence de suite. Pourtant, je ne suis qu'à 710 kms et d'habitude, il tient jusqu'à 800 en faisant de l'autoroute .. Ma jauge ne marchant pas, je ne peux donc pas savoir si je suis à fond de cale !
Il est 20h30, je suis dans des gorges, seule au volant.. le stress arrive. Je me vois déjà en panne, de nuit, seule au bord de la route..
Il passe de moins en moins de voitures vu l'heure.
Je descendrai comme ça sur peu de kilomètres avant qu'il ne veuille plus rien savoir du tout. Je me mets alors au point mort, de façon à descendre encore un peu et, quelle chance j'ai eu ce jour-là : j'ai juste le temps de me garer au bord de la route quand j'aperçois une jeune fille qui est encore là avec son stand de fruits et légumes ! C'est tout ce qu'il y a depuis des kms ! Une campagne au bord de la route et cette jeune fille.
Je suis juste avant le village " Arre ". Je sors du van et je me dirige vers elle. Elle allait plier bagage, car à cette heure-ci , il n'y a plus personne qui s'arrête ( d'habitude elle plie à 20h ! ). Je tremble de stress et de fatigue, je lui explique que je pense être tombée en panne et lui demande si quelqu'un peut me mener à la prochaine pompe ( au Vigan ) ou autre pour me dépanner.
Et c'est là que la magie opère ! Derrière le stand, il y a un dénivelé puis les champs familiaux bordés de la bâtisse. La vendeuse parle fort et interpelle alors les personnes travaillant dans les champs : ( avec l'accent du coin ) " elle est en panne! Il faudrait la mener jusqu'au Vigan ". Et là, toutes les personnes s'arrêtent de travailler, se relèvent et s'inquiètent de la situation ! La mère de la jeune fille partira la première disant qu'elle va voir à la maison s'ils ont de l'essence; ensuite, la grande soeur et le père suivront. Et .. au milieu du champs, une vieille dame, le dos courbé et ayant du mal à marcher l'interpellera :
" qu'est-ce qu'elle a cette petite ? ".
J'en ai encore les émotions qui montent tant ils m'ont touchée et émue.
Le père vient avec 2 litres d'essence qu'il gardait pour sa moto. Je le dédommage largement pour leur précieux service. On transfère le tout dans mon réservoir. Je monte pour voir si ça redémarre ( je n'avais plus rien qui réagissait ) . Premier essai : rien ! Au bout de quelques longues minutes et de sueurs froides, en pompant un peu sur la pédale de l'accélérateur : il redémarre. Le père me dit de ne surtout pas l'arrêter, de laisser tourner et rouler vers la pompe. Ils bloqueront même la route pour que je puisse repartir en toute sécurité !
Une belle expérience humaine !
Je vous passe les détails jusqu'au Vigan car avec 2 litres, j'avais peur de retomber en panne d'ici la pompe ! Et il était désormais plus de 21 h ! J'ai fait ces kms en warning, en 4 ème à moins de 50 kms/heures pour optimiser mes chances d'y arriver !!!
Une fois arrivée, j'ai fait le plein, j'ai bien soufflé et je me suis dirigée vers un camping municipal. Personne à l'accueil, camping ouvert: je suis entrée m'installer me disant que je régulariserai ma situation demain matin.
Dans la nuit, un violent orage s'abattra sur le camping ...
Le lendemain matin, il n'y avait toujours personne à l'accueil. Je suis repartie.
Sur le chemin du retour, je me suis arrêtée à Anduze prendre le train à vapeur des Cévennes pour aller à la Bambouseraie.
De retour à la maison où Manouche prend possession du van qui lui a pris sa maîtresse et Métis qui observe la scène avec beaucoup d'attention !